LA CROIX, NOTRE VOCATION

"Quand nous marchons sans la croix nous sommes mondains. Nous sommes des évêques, des prêtres, des cardinaux, des papes, mais pas des disciples du Seigneur".

Pour nous, missionnaires de Notre Dame de La Salette il est facile de comprendre ce que nous dit sa Sainteté,  François.  Marie, la première disciple de notre Sauveur, nous présente la parfaite image par le collier qu’elle porte.

La poursuite du salut est un témoignage du sacrifice total de notre vie personnelle pour obtenir la vie éternelle.   Ce sacrifice est  joint à la mission du Christ qui donne le tout pour la rédemption du genre humain. Ce coup de bistouris du pape m’a rappelé de suite ces mots de notre chère mère en pleures. 

Elle nous raconte l’effet du poids de sa croix quand elle nous dit, « le bras de mon fils est si lourd que je n’arrive pas à le retenir.  Si vous ne vous convertissez pas, je serai contrainte de laisser tomber le bras de mon fils. »  Elle porte sa croix en témoignage de son unité avec la mission de son fils.  Et nous ?  Notre saint père nous rappelle que ce n’est pas assez d’être missionnaire, prêtre, catéchiste, évêque, cardinal ou même pape si nous laissons de cote la croix.  Une vie sans la croix est une vie contraire à la vie de celle qu’il nous ordonne de mener.  Pour nous, Salettins, une vie sans croix est contraire a la vie que notre mère Marie en larmes nous dépeint,  assise la, sur la pierre dure et froide de Sous-les-Baisses. 

C’est la notre vocation de Salettins.  Notre croix peut etre non-sanglante, mais elle est tout de même croix ;  elle est tout de même lourde ;  elle nous abaisse et nous fait fléchir les genoux, et parfois même en publique ;  non-sanglante qu’elle peut être, elle mène a un calvaire sur et certain, tôt ou tard.  D’une façon ou d’une autre les vrais disciples du Christ ne s’échappent pas du Calvaire.  La vie du disciple est une vie vouée au sacrifice de soi en faveur du martyr en témoignage et en reconnaissance du sacrifice de notre Rédempteur.

Bon courage.