1 Peter 1:17-21;
Luke 24:13-35
Fr. René Butler,MS
If the two disciples on the Road to Emmaus had owned cell phones, they might never have engaged in conversation with the mysterious traveler who joined them. In their world, however, it was normal to welcome him as a companion along the way. They talked with him, listened to him and invited him to supper. And then, suddenly, he was gone.
On a mountain, far away from any road, two children encountered a mysterious and beautiful lady. She calmed their fears, spoke to them, encouraged them to pass on her words. And then she was gone.
The disciples recognized Jesus in the breaking of bread. The children at first thought that the lady was a battered wife or mother; after she disappeared, they guessed that she might be a great saint, but it was an elderly woman of the locality who recognized that it must have been the Blessed Virgin.
The most significant element these two stories have in common is what happened to the disciples and the children. They were changed, transformed.
Despite the lateness of the hour, the disciples ran back to Jerusalem to share their experience. They had changed from “downcast” to men on fire. “Were not our hearts burning within us?”
From all accounts, Mélanie and Maximin both had burning hearts as well but, tending eight cows, they couldn’t hurry back down the mountain. When they did return to the tiny hamlet called Les Ablandens, the girl had her chores to do, and said nothing. The boy, on the other hand, on being asked by his employer about his day, eagerly told him and others what had happened.
But not only the children, nor only the disciples on the Road to Emmaus, were transformed. The fire that burned in their hearts spread well beyond them.
Others “caught fire,” so to speak, among them the Missionaries of Our Lady of La Salette, the Sisters of Our Lady of La Salette, and large numbers of laity around the world, all eager to spread that same fire, to share the Good News of the Risen Christ, echoed by the “Great News” of the Beautiful Lady.
Troisième dimanche de Pâques:
Actes 2: 14,22-33;
1 Pierre 1:
17-21;
Luc 24: 13-35)
Père René Butler, MS
Si les deux
disciples sur la route d'Emmaüs possédaient des téléphones cellulaires, ils
n'auraient peut-être jamais eu de conversation avec le voyageur mystérieux qui
les avait rejoint. Dans leur monde, cependant, il était normal qu’ils
l'accueillissent en tant que compagnon en cours de route. Ils parlèrent avec
lui, l'écoutèrent et l'invitèrent à souper. Et puis, tout à coup, il était
parti.
Sur une montagne,
toute éloignée de quelque route que ce soit, deux enfants rencontrèrent une
femme mystérieuse et magnifique. Elle calma leurs peurs, leur parla, les encouragea
à transmettre ses mots. Et puis elle était partie.
Les disciples ont
reconnu Jésus dans la fraction du pain. Les enfants au début pensaient que la
dame était une femme ou une mère battue ; Après qu’elle eut disparue, ils ont
deviné qu'elle pourrait être une grande sainte, mais ce fut une femme âgée de
la localité qui a reconnu que ce devait être la Sainte Vierge.
L'élément le plus
important que ces deux histoires ont en commun est ce qui est arrivé aux
disciples et aux enfants. Ils ont été changés, transformés.
Malgré l'heure avancée,
les disciples retournèrent à Jérusalem pour partager leur expérience. Ils étaient
changés d’êtres "abattus" et étaient devenus des hommes enflammées. «
Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la
route et nous ouvrait les Écritures ? » (Luc 24; 32)
D'après tous les
comptes, Mélanie et Maximin avaient tous deux des cœurs brûlants, mais, leur
vigilance envers huit vaches, ne permettait pas qu’ils se dépêchent de quitter
la montagne. Quand ils sont retournés dans le petit hameau appelé Les
Ablandens, la jeune fille avait ses corvées à faire et n'a rien dit. Le garçon,
d'autre part, durant sa réponse a de son employeur à propos de sa journée, lui raconta
avec enthousiasme, ainsi qu’à d'autres, ce qui s'était passé sur la montagne. Mais
non seulement les enfants, ni seulement les disciples sur la route d'Emmaüs, se
sont transformés. Le feu qui brûlait dans leurs cœurs s'étendait bien au-delà.
D'autres «ont
pris feu», pour ainsi dire. Parmi eux
les Missionnaires de Notre-Dame de La Salette, les Sœurs de Notre-Dame de La
Salette et un grand nombre de laïcs dans le monde, désireux de répandre le même
feu, de partager la Bonne nouvelle du Christ ressuscité, qui trouve son écho dans
les «Grandes Nouvelles» de la Belle Dame.
¿Qué pasó?
(Tercer domingo de Pascua:
Hechos 2:14,22-33;
1 Pedro 1:17-21;
Lucas 24:13-35)
Padre René Butler, MS
Si los dos discípulos en el camino de Emaus hubiesen tenido celulares, tal vez nunca se hubieran puesto a conversar con aquel viajante misterioso que se les unió. En el mundo de ellos, sin embargo, era normal recibirlo bien y tenerlo como compañero de camino. Hablaron con él, lo escucharon y lo invitaron a cenar. Y luego, de repente, se fue.
En una montaña, alejada de cualquier carretera, dos niños se encontraron con una misteriosa y bella señora. Ella disipó sus temores, les habló, los animo a ser portadores de sus palabras. Y luego se fue.
Los discípulos reconocieron a Jesús al partir el pan. Los niños primeramente pensaron que aquella señora era una esposa o una madre golpeada; después de que desapareció, los niños supusieron que podía ser una gran santa, pero fue una mujer anciana de aquella región la que reconoció que debió haber sido la Santísima Virgen.
Lo elementos más significativos que tienen en común estos dos relatos es que lo que les pasó a los discípulos y a los niños.Experimentaron un cambio, fueron transformados,
A pesar de estar bien entrada la noche, los discípulos emprendieron el regreso a Jerusalén para compartir su experiencia. De estar abatidos y tristes se convirtieron en hombres de ánimo encendido. ¿“No sentíamos arder nuestro corazón”?
En todos los relatos se nos dice que Maximino y Melania tenían un ánimo entusiasta, pero tenían que cuidar las ocho vacas y no podían apurarse para bajar de la montaña, Cuando al fin regresaron a su pequeña aldea de Ablandens, la niña tenía otras tareas que cumplir y no dijo nada. El niño, por otro lado, cuando su empleador le preguntó sobre cómo fue su día, bien animado le contó a él y a otros lo que había pasado.
Pero no únicamente los niños, ni solamente los discípulos en el camino de Emaus fueron transformados. Aquel fuego que ardía en sus corazones cundió y se esparció más allá de ellos.
Otros “se prendieron fuego” por así decirlo, entre ellos, los Misioneros de Nuestra Señora de La Salette, las Hermanas de Nuestra Señora de La Salette, y un gran número de laicos alrededor del mundo, todos deseosos de esparcir aquel mismo fuego, el compartir de las Buenas Noticias de Cristo Resucitado que se hacen eco en la “Gran Noticia” de la Bella Señora.
(Traducido por Hno. Moisés Rueda MS Cochabamba, Bolivia)
(Traducido por Hno. Moisés Rueda MS Cochabamba, Bolivia)