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jeudi 30 avril 2015

BRANCHES ON THE VINE -- LA VIGNE ET LES SARMENTS-- LA VID Y LOS SARMIENTOS


Argentina - Mission country that looks like heaven
Fr. Rene worked in God's vineyard here
Brother Moises is from Argentina and lives there


Branches on the Vine


(Acts 9:26-31; 
1 John 3:18-24; 
John 15:1-8)
Fr. Rene Butler, MS

One of the pet words of John the Evangelist is “remain,” or “abide” in some versions. It occurs twice in the second reading, and eight times in the Gospel for today (plus three more in the Gospel Acclamation, taken from the same Gospel passage).
Basically it means “to belong,” but in a deeper, more heartfelt way than, say, a slave might “belong” to a master. Two people who “belong together” do not “own” each other, but simply are not complete unless they “remain” in each other. What is a grapevine without grapes? How can grapes grow apart from the vine?
Once again we encounter a biblical image that coincides beautifully with La Salette.
Mary speaks directly about grapes in her discourse. Predicting blighted wheat and spoiled potatoes, she adds, “The grapes will rot.” This might not appear catastrophic to those of
us who live in areas where relatively little wine is produced or consumed, but it was beyond catastrophic in a region around La Salette, where wine was such a significant factor in the diet and the economy. Imagine such a disaster, for example, in many other parts of Europe, or California, or Mendoza! (Argentina – See page heading)
Saul not only grew up apart from the vine of Christ, but had attempted to destroy its branches. Small wonder that the Jerusalem disciples were all afraid of him, not ready to believe that he had actually been grafted on to the vine. Then he was persecuted; it was his turn to flee; he was sent back to his home town of Tarsus. Think of it as an early instance of “witness” protection.
Jesus tells us that we are the branches and he is the vine. If the branches are to produce fruit, however, they must be pruned. So with Saul.
I looked up how to prune grapevines. Not being a gardener, I didn’t understand much of it, but I did notice that the words, “remove,” “pinch” and “cut” occurred a bit too much for comfort.
The message of La Salette could be perceived as a kind of pruning. Some of it is painful to hear, but the purpose is to make us healthy branches, bearing abundant fruit on the vine that is Christ.


    Vignes - de - Savoie - © Aurelien - Antoine - Fotolia 

Sarments sur la vigne

(Actes à 09:26-31; 
1 Jean 03:18-24 ; 
Jean 15:1-8)
Père René Butler, MS

Un des mots favoris de Jean l'Évangéliste est « demeure », ou « se conformer » dans certaines versions. Il se lit deux fois dans la deuxième lecture et huit fois dans l'Évangile d'aujourd'hui (ainsi que trois autres fois dans l'Acclamation de l'Évangile, tirées du même passage de l'Évangile).
Fondamentalement il signifie "appartenir", mais dans un sens plus profond et plus sincère que, disons, un esclave peut « appartenir » à un maître. Deux personnes qui « vont ensemble » ne se possèdent pas ni l'un ni l'autre, mais ne sont tout simplement pas complets à moins qu'ils « restent » joints entre soi. Qu'est-ce qu'est une vigne sans raisin ? Comment les raisins peuvent se développer en dehors de la vigne ?
Une fois de plus, nous rencontrons une image biblique qui coïncide admirablement avec l’événement de La Salette.
Mary parle directement des raisins dans son discours. Dans sa prédiction du blé blafarde et de pommes de terre gâtées, ajoute-t-elle, « les raisins pourriront. » Cela peut ne pas apparaître catastrophique à ceux d'entre nous qui vivent en zones où relativement peu de vin est produit ou consommé, mais était hors les limites catastrophiques dans la région autour de La Salette, où le vin était un facteur très important dans le régime alimentaire et économique. Imaginez une telle catastrophe, par exemple, dans d'autres régions d'Europe, Californie ou Mendoza ! (Argentine – Voir en tête de page)
Saul ne s'est pas seulement éloigné de la vigne qu'est Christ, mais avait tenté de détruire ses branches. Il n'est pas étonnant que les disciples de Jérusalem aient tous peur de lui, n’étant pas prêts à croire qu'il avait en fait été greffé sur la vigne. Puis, lui aussi un beau jour fi persécuté ; C'était son tour de s'enfuir ; Il a été renvoyé à sa ville native de Tarse. Considérez cela comme une instance au début de la protection des « témoins ».
Jésus nous dit que nous sommes les branches et il est la vigne. Si les branches vont produire des fruits, cependant, ils doivent être taillés. Donc, de même pour Saul.
Je me suis renseigne sur la manière de tailler la vigne. N'étant ne pas un jardinier, je ne comprenais pas beaucoup, mais j'ai remarqué que les mots, « supprimer », « pincer » et « couper » se répétaient un peu trop souvent pour le confort.

Le message de La Salette pourrait être perçu comme une sorte d'élagage. Il est douloureux entendre certaines demandes, mais le but est de faire de nous des branches saines, qui porteront des fruits en abondance sur la vigne qui est le Christ.


La Vid y los Sarmientos

Hechos 9,26-31; 
1 Juan 3.18-24; 
Juan 15,1-8)
P. Rene Butler MS 

Una de las palabras favoritas de Juan el Evangelista es “permanecer” o “cumplir” en algunas versiones. Esto sucede dos veces en la segunda lectura. Y ocho veces en el pasaje del Evangelio que leemos hoy (además de tres veces en la Aclamación, tomada del mismo pasaje evangélico).
Básicamente significa “pertenecer” pero en un sentido más profundo y más apasionado, digamos, como cuando un esclavo  “pertenece” a su amo. Dos personas que “se pertenecen la una a la otra” no se “poseen” entre sí, sino que simplemente no se sienten completas a menos que permanezcan juntas, la una al lado de la otra. ¿Qué sería de la vid sin uvas? ¿Cómo podrían las uvas crecer separadas de la vid?
Una vez más encontramos una imagen bíblica que coincide bellamente con La Salette
María directamente habla de uvas en su discurso. Prediciendo que el trigo se arruinará y las papas se estropearán, y también dice que “las uvas se pudrirán“. Esto talvez no parecerá demasiado catastrófico para aquellos de nosotros que vivimos en lugares donde relativamente se produce o se consume muy poco vino, pero era mucho más que catastrófico en las regiones aledañas a La Salette, donde el vino tenía un lugar muy significativo entre los productos de consumo y en la economía. ¡Imagínense tamaño desastre, por ejemplo, en muchas partes de Europa, en California, o en Mendoza, Argentina!
Saulo no solo creció apartado de la vid que es Cristo, sino que intentó destruir sus sarmientos. Con razón los discípulos que vivían en Jerusalén le temían, no estaba listo para creer que había sido injertado en la vid. Paso a ser perseguido; le tocaba esta vez a él tener que huir; fue enviado de regreso a su pueblo natal de Tarso. Piensen en esto como una instancia primitiva de un programa de “protección de testigos”
Jesús nos dice que nosotros somos los sarmientos y que él es la vid. Para que los sarmientos produzcan frutos deben ser podados. Así es con Saulo.
Averigüé como podar las vides. Al no ser un jardinero, no llegué a entender mucho que digamos, pero me di cuenta de que las palabras, “quitar” “picar” y “cortar” son bastante frecuentes como para quedarnos tan tranquilos.
El mensaje de La Salette podría ser visto como un tipo de poda. Tiene partes que son fuertes cuando las escuchamos. Pero el propósito es el de hacernos sarmientos saludables y fuertes y que produzcamos abundantes frutos siempre permaneciendo unidos a la vid que es Cristo.
Traducido por Hno. Moisés Rueda MS




















dimanche 26 avril 2015

LOVE ONE ANOTHER UNTO DEATH -- AIMEZ-VOUS LES UNS ET LES AUTRES JUSQU'A LA MORT -- AMENSE LOS UNOS Y OTROS HASTA LA MUERTE

I am the good shepherd, and I know mine and mine know me,
just as the Father knows me and I know the Father; and I will lay down my life for the sheep.  [John 10; 14 and 15]


My children, I will be with you only a little while longer. You will look for me, and as I told the Jews, ‘Where I go you cannot come,’ so now I say it to you.
I give you a new commandment: love one another. As I have loved you, so you also should love one another.
This is how all will know that you are my disciples, if you have love for one another.” 
[John 13; 33-35]


He is the Shepherd and the Lamb
Il est le Berger et l'Agneau
El est el Pastor y el Cordero 
We think that Lent is difficult.  Post Lent, that is, Easter, is even more demanding.  Think about it.
As we prepare for Lent, We decide what we are going to do for Lent.  Now, after Lent and after Easter we hear what God is telling us to do.  He tells us that He is going to lay His life down for us out of love.  Then He tells us to love one another as He has loved us.  That is what we must do.  We must also be both shepherd and sacrificial lamb.  That, my brothers and sisters, is a lot more demanding than accepting Him as our personal savior.  It means that we have to lay our lives down for one another so that all who see our lives will know that we are His disciples.  That is what being post Easter disciples is all about.

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(Jean 10, 14 et 15)  Je suis le bon pasteur; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît et que je connais le Père, et je donne ma vie pour mes brebis

(Jean 13, 33, 34, 35) Petits enfants, c'est pour peu de temps que je suis encore avec vous. Vous me chercherez, et comme je l'ai dit aux Juifs: où je vais, vous ne pouvez venir, à vous aussi je le dis à présent.  Je vous donne un commandement nouveau: vous aimer les uns les autres; comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres.  A ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples: si vous avez de l'amour les uns pour les autres."

Alors, 

Nous pensons que le Carême est difficile. L'après Carême, c'est-a-dire, les Pâques, est une saison encore plus exigeante. Pensez-y.
Lorsque nous nous préparons pour le Carême, c'est nous qui décidons ce que nous allons faire pour le Carême. Bon.  Après le Carême et après Pâques, nous entendons ce que Dieu nous enseigne a propos de ce qu'il veut que nous fassions. Il nous dit qu'il va offrir sa vie pour nous par amour. Puis il nous dit de nous aimer les uns les autres comme Il nous a aimé. C'est cela que nous devons faire. Nous devons être à la fois berger et agneau sacrificiel. Voilà, mes frères et sœurs, c'est beaucoup plus exigeant que l'accueil du Seigneur comme notre Sauveur personnel. Cette commande signifie que nous devons sacrifier nos vies les uns pour les autres de sorte que tous ceux qui voient notre manière de vivre saurons que nous sommes ses disciples. C'est ça qui témoigne le comportement des vrais et sincères disciples du Seigneur durant l'après Pâques.

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Yo soy el Buen Pastor y conozco a los míos como los míos me conocen a mí, lo mismo que el Padre me conoce a mí y yo conozco al Padre. Y yo doy mi vida por las ovejas.  (Juan 10; 14 y 15)


Hijos míos, yo estaré con ustedes por muy poco tiempo. Me buscarán, y como ya dije a los ju díos, ahora se lo digo a ustedes: donde yo voy, ustedes no pueden venir.
Les doy un mandamiento nuevo: que se amen los unos a los otros. Ustedes deben amarse unos a otros como yo los he amado.  En esto reconocerán todos que son mis discípulos: en que se aman unos a otros.  (Juan 13; 33,34,35)

Entonces,


Pensamos que la Cuaresma es difícil. El post-Cuaresma, es decir, Pascua, es aún más exigente. Pensar en esto.

Mientras nos preparamos para la Cuaresma, somos nosotros a decidir lo que vamos a hacer para la Cuaresma.  Ahora, después de la Cuaresma y la Pascua est la temporada cuando escuchamos lo que Dios está diciendo que hagamos. Él nos dice que Él va a sacrificar su vida por nosotros por amor. Entonces Él nos dice que debemos amarnos los unos a los otros como Él nos ha amado. Eso es lo que debemos hacer. También debemos ser tanto pastor de las ovejas y cordero del sacrificio. Eso, mis hermanos y hermanas, es mucho más exigente que aceptarlo como nuestro salvador personal. Esto significa que tenemos que sacrificar nuestra vida a unos por otros para que todos los que ven nuestras vidas sabrán que somos sus discípulos. Eso es lo que significa ser verdadero discípulo en el espiritu Pascual, despues de la Cuaresma. 


jeudi 23 avril 2015

THE GOOD SHEPHERD -- LE BON PASTEUR -- EL BUEN PASTOR



The Good Shepherd

(Acts 4:8-12; 
1 John 3:1-2; 
John 10:11-18)
Fr. Rene Butler

St. Peter tells us there is no other name than that of Jesus by which we are to be saved. Abuse of that name is mentioned twice in the discourse of Our Lady of La Salette. The contrast couldn’t be more dramatic.
In today’s Gospel Jesus gives himself another name, or at least a new title: the Good Shepherd. This “name” is also abused, not in the sense that people use it in profanity, but that they have forgotten its meaning and wandered far from the Shepherd. “I know mine and mine know me,” Jesus said. But in 1846 the Beautiful Lady saw that this was no longer the case. Her people no longer really knew him.
In 1 John we read: “The reason the world does not know us is that it did not know him.” This may comfort those practicing Catholics and Christians who experience the misunderstanding, maybe even the hostility of non-believers. The tragedy is that sometimes the world does not know him because of us. The text could be reversed to read, “The reason the world does not know him is that it knows us,” i.e., it sees our failure to follow him.
Mélanie Calvat and Maximin Giraud, the children to whom Mary appeared, would have easily understood the image of a shepherd. They are usually referred to as shepherds, though they were actually cowherds, tending cattle on the day Our Lady appeared to them. Each of them had just four cows to keep an eye on. Maximin had never done this before, and had been “borrowed,” just days before the Apparition, by a farmer whose regular shepherd was sick. Mélanie, on the other hand, who was now 14, had been hired out to various farms since the age of 8 or 9.
We might be inclined to think the image of shepherd is no longer relevant. We might wonder what image Jesus would use in our world to put across the same idea in a way that would touch our own experience. After all, how many of us have actually seen a shepherd guiding a flock?
Still, the enduring popularity of the 23rd Psalm would seem to indicate that no other image is quite so effective in communicating the loving care God has for us as that of the Shepherd.



Le bon pasteur

(Actes 4:8-12; 
1 Jean 3:1-2 ; 
Jean 10:11-18)
Pere Rene Butler, MS

Saint Pierre nous dit qu'il n'y a pas d'autre nom par lequel nous puissions être sauvés sinon celui de Jésus L'abus de ce nom est mentionné deux fois dans le discours de notre Dame de La Salette. Le contraste ne pouvait pas être plus dramatique.
Dans l'Évangile d'aujourd'hui Jésus se donne un autre nom, ou au moins un nouveau titre : "le bon pasteur." Ce « nom » est aussi abusé, pas dans le sens que les gens l'utilisent comme juron, mais plutôt parce qu'ils ont oublié sa signification et se sont éloignés du berger. « Je connais les miens et les miens me connaissent, » a dit Jésus. Mais, en 1846, la belle dame a vu que ce n'était plus le cas. Véritablement, son peuple ne le connaissait guère.
Dans la première lettre de Jean, nous lisons : « La raison pour laquelle le monde ne nous connaît pas, c'est qu'il ne le connaissait  pas. » Cela peut réconforter les catholiques et les chrétiens qui pratiquent leur foi mais qui ressentent l'incompréhension, voire l'hostilité des non-croyants. La tragédie est que parfois le monde ne le connait pas à cause de nous. Le texte pourrait être inversé pour lire, "la raison pour laquelle le monde ne le connait pas, c'est parce qu'il nous connaît", c'est-à-dire, qu'il voit la faillite que nous éprouvons a sa suite.
Mélanie Calvat et Maximin Giraud, les enfants à qui Marie est apparue, auraient compris facilement l'image d'un berger. Ils sont habituellement dénommés bergers, mais il s'agit en fait qu'ils étaient vachers, qui surveillaient des bovins le jour que notre Dame leur est apparue. Chacun d'eux avait seulement quatre vaches sur lesquelles ils devaient garder un œil. Maximin n'avait jamais fait cela auparavant et avait été « emprunté » seulement quelques jours avant l'Apparition, par un agriculteur dont le vacher ordinaire était malade. Mélanie, cependant, avait maintenant 14 ans, et avait été engagée à différentes reprises par divers fermiers depuis l'âge de 8 ou 9.
Nous pourrions être enclin à penser que l'image du pasteur n'est plus pertinent. On pourrait se demander quelle image Jésus utiliserait dans notre monde pour faire passer la même idée d'une manière qui pourrait toucher notre propre expérience. Après tout, combien d'entre nous avons vu un berger guidant un troupeau ?

Pourtant, la popularité durable du Psaume 23 semble indiquer qu'aucune autre image n'est tout à fait aussi efficace pour transmettre le soin affectueux que Dieu a pour nous que celle du pasteur.
Traduction: Paul Dion



26 de Abril de 2015

El Buen Pastor

(Hechos 4,8-12; 
1 Juan 3,1-2; 
Juan 10,11-18)
Padre Rene Butler, MS

San Pedro nos dice que no hay otro nombre que el de Jesús por el cual seremos salvados. El abuso de este nombre es mencionado dos veces en el discurso de Nuestra Señora de La Salette. El contraste no podía ser más dramático.
En el Evangelio de hoy Jesús se da a si mismo otro nombre, o al menos un nuevo título: el Buen Pastor. Este “nombre” también es mal usado, no en el sentido de que el pueblo lo usa de manera profana, sino porque se habían olvidado de su significado y por lo tanto andaban vagando lejos del Pastor. “Yo conozco a mis ovejas y mis ovejas me conocen a mi” dijo Jesús. Pero en 1846 la Bella Señora vio que esto ya no era así. Su pueblo ya había dejado de conocerlo.
En  1era de  Juan leemos: “Si el mundo no nos reconoce es porque no lo ha reconocido a él” Esto podría reconfortar a aquellos Católicos y Cristianos practicantes  que experimentan la incomprensión de los demás o en el peor de los casos la hostilidad de los no creyentes. Lo trágico es que a veces el mundo no conoce al Señor y es por culpa nuestra. Invirtiendo el texto leeríamos, “La razón por la que el mundo no conoce al Señor es porque el mundo nos observa y sabe cómo somos” Ej. el mundo ve las incoherencias en nuestro seguimiento.
Melania Calvat y Maximino Giraud, los niños a quienes María se les apareció,  hubieran fácilmente comprendido la imagen del pastor. Usualmente nos referimos a ellos como pastores, aunque en realidad eran cuidadores de vacas, cuidaban el ganado el día en que Nuestra Señora se les apareció. Cada uno de ellos tenía solamente cuatro vacas para cuidar. Maximino nunca había hecho algo así antes, apenas había sido “prestado” unos pocos días antes de la Aparición, a un granjero cuyo pastor de siempre estaba enfermo. Melania, por su parte, quien ya había cumplido los 14 años, había estado trabajando en varias granjas desde que tenía 8 o 9 años.
Podríamos sentirnos inclinados a pensar que la imagen del pastor ya dejó de tener relevancia. Podríamos hasta preguntarnos qué imagen de Jesús podríamos usar en el mundo de hoy para presentar la misma idea de tal manera que podamos tocar nuestra propia experiencia de fe de manera profunda. Después de todo, ¿cuantos de nosotros hemos visto con nuestros propios ojos un pastor conduciendo un rebaño?
Con todo, la bella popularidad del salmo 23 parece indicar que no hay otra imagen que sea tan efectiva para comunicar el gran amor que Dios tiene por nosotros que aquella imagen del Pastor.

Traducido por Hno. Moisés Rueda MS

lundi 20 avril 2015

SEEING IS BELIEVING -- JE le VOIS, J'Y CROIS -- VEO, CREDO

Faith is surer than the eye
La foi est plus sure que l'oeil
La fe est mas segura que el ojo
Dear brothers and sisters:
May these simple words find you in peace and joy.  I have to tell you about a conviction that I have been nursing now for the last 15 or 20 years.  It has to do with a Gospel character who has become very dear to me.  I have to tell you that I have come to the personal conclusion that this individual is laboring under the effects of a "bad rap."  You all know him well.  He is the one who is hardly never quoted as the tough character who was not afraid to say, “Let us also go to die with him.” 
(John 11; 16)
It's been a long time that I have been admiring him for his ability to stare death in the eye and not be afraid. So this year, during the Holy Week and Easter season I have been spending a lot of time reflecting on the strength of faith and it's victory over doubt as we see it in the Bible. 
May I start with Sarah and Abraham?  Of course Sarah is the one who giggled.
Then I have to jump to Peter on the water.
Then we see the eleven disciples in Galilee where Jesus had told them to meet him, and we read the words of Matthew:  "The eleven disciples went to Galilee, to the mountain to which Jesus had ordered them.  When they saw him, they worshiped, but they doubted."
This was after Mary Magdalene wondered if the body had been stolen.
After the apostles ran to the tomb to check it out.
After the two disciples from Emmaus had their theophany.

I say that we cut Thomas a little slack and admire him for the courage of his convictions.  This man is brave and humble at the same time.  Who among us can imagine standing in front of our community of love and fraternity and stand our ground?  Furthermore, who among us has the strength and courage to accept our doubt in humility and love and atone for it? 
The man who had the courage to "...go to die with Him" also had the courage to go and live the way that the Master directed, 
“All power in heaven and on earth has been given to me.  Go, therefore, and make disciples of all nations, baptizing them in the name of the Father, and of the Son, and of the Holy Spirit, teaching them to observe all that I have commanded you. And behold, I am with you always, until the end of the age.”
(Matthew 28;18-20)

Yes, Thomas is a big hero of mine.  I never call him "Doubting" because it is not fair to single him out from among the other doubters, many of whom still populate today's world.
Keep what I have said here in mind if you are ever slightly tempted to cry at my funeral.



 Frères et sœurs
Puissent ces mots simples arrivent chez-vous et vous trouvent en paix et dans la joie.  J'ai besoin de vous parler d'une conviction que je tourne et retourne beaucoup depuis 15 ou 20 ans.  C'est à propos avec d'un caractère Évangélique qui m'est devenu très cher a travers les années.  Je dois vous dire que je suis venu à ma conclusion personnelle que cet individu est mal vu a cause des effets d'un seul événement tel que rapporte dans les Actes des Apôtres.  Vous le connaissez  bien.  C'est celui qui n'est que rarement cité comme le caractère dur qui n'avait pas peur de dire: «Allons-y nous aussi, et nous mourrons avec lui." (Jean 11; 16)
Ça fait longtemps que je l'ai admire pour sa capacité de regarder la mort dans les yeux et ne pas avoir peur. Ainsi, cette année, pendant la saison de la Semaine Sainte et de Pâques, j'ai passé beaucoup de temps à réfléchir sur la force de la foi et la victoire qu'elle remporte sur le doute comme nous le voyons dans la Bible. 
Puis-je commencer avec Sarah et Abraham?  Bien sûr, Sarah est celle qui eut un petit rire.
Ensuite, je dois passer à Pierre et sa ballade ratee sur l'eau.
Ensuite, nous voyons les onze disciples en Galilée où Jésus leur avait dit de le rencontrer, et nous lisons les paroles de Matthieu:  "Les onze disciples se rendirent en Galilée, à la montagne ou Jésus leur avait donne rendezvous.  Quand ils le virent, ils se prosternèrent, d'aucuns cependant douterent. "
Ceci se passa après que Marie-Madeleine se demanda si le corps avait été volé.
Apres l’histoire de Marie Madeleine, les apôtres coururent au tombeau pour vérifier.
Après ca, les deux disciples d'Emmaüs eurent leur théophanie.

Je suggère que nous accordions Thomas de admiration pour le courage de ses convictions.  Cet homme est courageux et humble en même temps.  Qui d'entre nous peut imaginer etre en face de notre communauté d'amour et de fraternité et de nous tenir courageusement solide dans notre position?  Par ailleurs, qui d'entre nous a la force et le courage d'accepter notre doute, et même notre erreur dans l'humilité et l'amour? 
L'homme qui a eu le courage d' «... aller mourir avec lui" a également eu le courage d'aller et de vivre de la manière que le Maître avait commande, 

"Tout pouvoir m'a été donné au ciel et sur la terre.
Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et
du Saint Esprit,  et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici que je suis avec vous pour toujours jusqu'à la fin du monde."
(Matthieu 28; 18-20 Bible de Jérusalem, 1956)

Oui, Thomas est un de mes grands héros.  Je ne l’ai jamais l'appeler parce que ce n’est pas juste de le distinguer parmi les autres sceptiques, dont il y en a beaucoup qui peuplent encore le monde jusqu'à nos jours.
Tenez-ce que j’ai dit ici à l'esprit si jamais vous seriez un peu tentés de pleurer à mes funérailles.

 

Ver para creer

Esté preparado porque no sabéis ni el día ni la hora...
Sí, usted está buscando en un reloj, lo crea!
Queridos hermanos y hermanas:
Que estas simples palabras lleguen a ustedes en paz y alegría.  Tengo que comunicarles una convicción de que he estado considerando ahora para los últimos 15 o 20 años.  Tiene que ver con un carácter evangélico que ha llegado a ser muy querido para mí.  Tengo que decir que he llegado a la conclusión personal de que este individuo está trabajando bajo los efectos de una "mala reputación".  Todos ustedes lo conocen bien.  Él es el único que cuasi nuca es citado como el carácter duro que no tenía miedo de decir: "Vayamos también nosotros a morir con él." (Juan 11, 16)
Ha sido un largo tiempo que le he estado admirando por su capacidad de mirar a la muerte directamente en los ojos y no tener miedo. Así que este año, durante la temporada de Semana Santa y Pascua he estado pasando mucho tiempo a reflexionar sobre la fuerza de la fe que conquista la duda como lo vemos en la Biblia. 
¿Puedo comenzar con Sara y Abraham?  Por supuesto Sarah es el que se rio.
Entonces tengo que saltar a Pedro y su corto paseo en el agua.
Luego vemos los once discípulos en Galilea, donde Jesús les había dicho a su encuentro, y leemos las palabras de Mateo:  "Los once discípulos se fueron a Galilea, al monte que Jesús les había ordenado.  Cuando lo vieron, ellos adoraban, pero dudaban. "
Esto fue después de que María Magdalena se preguntó si el cuerpo había sido robado.
Después de que los apóstoles corrieron al sepulcro para comprobarlo.
Después de los dos discípulos de Emaús tuvieron su teofanía.

Yo digo que otorgamos a Thomas un poco de misericordia y lo admiramos por el coraje de sus convicciones.  Este hombre es valiente y humilde al mismo tiempo.  ¿Quién de nosotros puede imaginar estar corajosamente de pie en frente de nuestra comunidad de amor y de fraternidad y defender nuestra postura?  Por otra parte, ¿quién de nosotros tiene la fuerza y el coraje para aceptar nuestras dudas en la humildad y el amor y expiar por ello? 
El hombre que tuvo el valor de "... ir a morir con Él" también tuvo el valor de ir y vivir de la manera que el Maestro dirigió, 
"Todo poder en el cielo y en la tierra se ha dado a mí.  Id, pues, y haced discípulos a todas las naciones, bautizándolos en el nombre del Padre, y del Hijo, y del Espíritu Santo, y enseñándoles a guardar todo lo que yo os he mandado. Y he aquí que yo estoy con vosotros todos los días hasta el fin del mundo”.
(Mateo 28; 18-20)

Sí, Thomas es un gran héroe para mí.  Nunca lo nombro él "Dudar", porque no es justo destacarlo entre los demás escépticos, muchos de los cuales todavía pueblan el mundo de hoy.

Sigue lo que he dicho aquí en cuenta si alguna vez sería un poco tentado a llorar en mi funeral.

jeudi 16 avril 2015

WITNESSES TO HOPE -- TEMOINS DE L'ESPOIR -- TESTIGOS DE LA ESPERANZA

Hail to thee, oh blossom fair
God's sign to Man 
That hope is nurtured in despair.
(Ed Dion, Valedictorian Address, 1952)
April 19, 2015

Witnesses to Hope

(Acts 3:13-19; 
1 John 2:1-5; 
Luke 24:35-48)

All of today’s readings find fault. In one of his first “sermons” after Pentecost, St. Peter says, “You denied the Holy and Righteous One and asked that a murderer be released to you.” St. John calls “liars” those who do not keep Jesus’ commandments. Jesus asks his disciples why they are so terrified.
So Our Lady of La Salette is in good company when she finds fault with her people. “How long a time I have suffered for you, and you pay no heed!.. If the harvest is ruined, it is only on account of yourselves.”
Fortunately, none of them stops there. St. Peter acknowledges that his listeners acted in ignorance; St. John reminds us that we have Jesus as our Advocate; Jesus even asks for food to prove that he is no ghost; and the Beautiful Lady shows us the way to reconciliation and hope.
Mary could easily have incorporated certain phrases from today’s reading in her message. “Jesus is expiation for our sins.” “Repent, therefore, and be converted, that your sins may be wiped away.” She came as one of those who preach “repentance, for the forgiveness of sins” in Jesus’ name.
That she did not actually quote any of these texts, or others equally appropriate, hardly matters. There is no mistaking the meaning of her words, or the very purpose of her apparition.
The Gospel passage ends with Jesus’ words, “You are witnesses of these things.” In the Acts of the Apostles St. Peter, preaching about the death and resurrection of Jesus, states, “Of this we are witnesses.” In both contexts, the meaning is not simply that the Apostles saw and heard certain things, but that they were expected to testify to them, to spread the word.
Maximin and Mélanie, the witnesses of Our Lady’s Apparition at La Salette, also took their responsibility seriously, even in the face of threats and bribes. They were given a wisdom beyond their years when they were interrogated. In spite of their flaws and ignorance (or maybe because of them), they are a great example to us of witnessing to our faith and hope.

  

 Témoins de l'espérance

(Actes 3: 13-19; 
1 Jean 2: 1-5; 
Luc 24: 35-48)
Père René Butler, MS

Toutes les lectures d'aujourd'hui trouvent à redire. Dans un de ses premiers «sermons» après la Pentecôte, Saint-Pierre dit: «Vous reniez le Saint et le Juste Suprême et demandez qu'un meurtrier soit libéré parmi vous." Saint Jean appelle «menteurs» ceux qui n'obéissent pas les commandements de Jésus. Jésus demande à ses disciples pourquoi ils sont si terrifiés.
Tout autant, Notre-Dame de La Salette est en bonne compagnie quand elle trouve à redire à son peuple. "Pour combien de temps ai-je souffert pour vous, et vous n'en faites pas cas! ... Si la récolte est ruinée, ce est seulement à cause de vous ".
Heureusement, aucun d'eux (ni Pierre ni Marie) ne se arrête là. Saint-Pierre reconnaît que ses auditeurs ont agi dans l'ignorance; Saint Jean nous rappelle que nous avons Jésus comme notre avocat; Jésus va jusqu'à demander de la nourriture pour prouver qu'il n'est pas un fantôme; et la Belle Dame nous montre le chemin de la réconciliation et de l'espoir.
Mary aurait pu facilement incorporé certaines phrases de la lecture d'aujourd'hui dans son message. «Jésus est victime d'expiation pour nos péchés."
 "Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés." Elle est venue comme un de ceux qui prêchent "la repentance, pour la rémission des péchés» dans le nom de Jésus.
Qu'elle ne cite pas l'un de ces textes, ou autres, tout aussi appropriés, importe peu. Il n'y a pas a se méprendre sur le sens de ses paroles, ou l'objet même de son apparition.
Le passage de l’Évangile se termine par les paroles de Jésus, "Vous êtes témoins de ces choses." Dans les Actes des Apôtres Saint Pierre, pendant sa prédication a propos de la mort et de la résurrection de Jésus, déclare: "De tout ceci, nous sommes témoins." Dans les deux contextes, le sens n'est pas simplement que les Apôtres ont vu et entendu certaines choses, mais qu'il étaient entendu qu'ils donneraient témoignage pour elles.

Maximin et Mélanie, les témoins de l'apparition de Notre-Dame de La Salette, ont également pris leurs responsabilités au sérieux, même en face de menaces et de pots de vin. Ils ont reçu une sagesse au-delà de leurs ages durant les heures qu'ils ont été interrogés. En dépit de leurs défauts et de leur ignorance (ou peut-être à cause d'eux), ils sont un excellent exemple pour nous de témoigner de notre foi et de l'espoir qu'elle nous donne.
Traduction: Paul Dion

Salve, oh flor hermosa, 
Señal de Dios al hombre: 
En la desesperación se concibe la esperanza.
Testigos de Esperanza

(Hechos 3: 13-19; 
1 Juan 2: 1-5; 
Lucas 24: 35-48)
Padre Rene Butler, MS

Testigos de la Esperanza

(Hechos 3,13-19; 1 Juan 2,1-5; Lucas 24,35-48)
Todas las lecturas de hoy hablan de faltas. En uno de sus primeros “sermones” después de Pentecostés, San Pedro dice, “Ustedes renegaron del Santo y del Justo y pidieron como una gracia la liberación de un homicida”. San Juan llama de “mentirosos” a aquellos que no cumplen los mandamientos de Jesús. Jesús les pregunta a sus discípulos por qué están tan atemorizados.
Así Nuestra Señora de La Salette está en buena compañía cuando encuentra las faltas en la vida de su pueblo “¡Hace tanto tiempo que sufro por ustedes, y ustedes no hacen caso!... si la cosecha se arruina, es solo por culpa de ustedes
Afortunadamente ninguno de ellos se detiene allí. San Pedro es consciente de que sus oyentes actuaron así por ignorancia; San Juan nos recuerda de que tenemos a Jesús como nuestro Abogado; Jesús hasta pide comida para probar de que no es un fantasma; y la Bella Señora nos muestra la senda que conduce a la reconciliación y a la esperanza,
María podría fácilmente hacer incorporado ciertas frases de las lecturas de hoy en su mensaje. “Jesús es la expiación por nuestros pecados” “Por lo tanto, arrepiéntanse y conviértanse, para que sus pecados sean perdonados” Ella vino como uno de aquellos que predica “arrepentimiento para el perdón de los pecados” en el nombre de Jesús.
Que ella no haya en realidad citado ningunos de estos textos, u otros igualmente apropiados, poco importa. No hay equivocación en el sentido de sus palabras o en el propósito mismo de su aparición.
El pasaje del Evangelio termina con las palabras de Jesús, “Ustedes son testigos de todo esto” En los Hechos de los Apóstoles  San Pedro, predicando a cerca de la muerte y resurrección de Jesús, afirma,  “Nosotros somos testigos de todo esto”. En ambos contextos, el significado no es simplemente que los Apóstoles vieron y oyeron ciertas cosas, sino que se espera que ellos sean el vivo testimonio de aquellas cosas, que lleven la palabra por el mundo.
Maximino y Melania, los testigos de la Aparición de Nuestra Señora de La Salette, también llevaron su responsabilidad seriamente aún frente a las amenazas y tramoyas. Se les fue dada una sabiduría más allá de su edad cuando se les interrogaba. A pesar de sus defectos e ignorancia (o talvez a causa de eso) ellos son un grandioso ejemplo para nosotros de lo que es dar testimonio de nuestra fe y nuestra esperanza.
Traduccion: Hno Moises Rueda, MS


jeudi 9 avril 2015

DIVINE MERCY -- MISERICORDE DIVINE -- DIVINA MISERICORDIA



Divine Mercy

(Acts 4:32-35; 
1 John 5:1-6; 
John 20:19-31)
Fr. Rene Butler, MS

In a sense, all of today’s readings are summed up in the phrase repeated three times in the responsorial Psalm: “His mercy endures forever.” That is not surprising, since we may say the same about the whole of Sacred Scripture. And we may say the same about the Apparition and the Message of Our Lady of La Salette as well. It is no surprise that those who love Our Lady of La Salette speak quite naturally of her “merciful” Apparition.
All revelation is a manifestation of God’s mercy, whether we speak of the “public” revelation contained in Scripture and Tradition, or “private” revelations like that given to the two children at La Salette, and that received by St. Faustina, which laid the foundations of the Divine Mercy devotion.
“Peace be with you,” Jesus said to his disciples, mercifully dispelling the fear which had kept them behind locked doors. Mary’s call, “Come closer, children, don’t be afraid,” brought peace instantly to Maximin and Mélanie.
Jesus’ words to Thomas, “Do not be unbelieving, but believe,” find a resounding echo at La Salette. Mary reminds us that, as we read in 1 John, “God’s commandments are not burdensome.” She lovingly and mercifully reminds us of our duty toward God, and with a prophetic vision of good things to come, she hopes to make her people eager to return to God and seek his forgiveness.
All this is mercy, the fruit of compassion. Jesus’ compassionate attitude toward Thomas is a manifestation of it. So is the oneness of heart and mind of the community of believers that led to a sharing of resources. Not for nothing do we speak of “works” of mercy, because we know that mercy is not just a feeling but a way of acting towards others.
When we say, “Lord, have Mercy,” we are asking for at least two things: help in time of trouble, and forgiveness of sins, i.e., reconciliation with God.
Jesus told St. Faustina, “Call upon my mercy on behalf of sinners.” We invoke Our Lady of La Salette as Reconciler of Sinners. In humility, let us not forget to include ourselves among them.

(Actes 4:32-35; 
1 Jean 5:1-6; 
Jean 20:19-31)
Pere Rene Butler, MS


Pape John Paul II a désigné le deuxième dimanche de Pâques « Dimanche de la Miséricorde divine, » conformement à la dévotion promulguee par St. Faustina Kowalska.
Ceux qui aiment Notre Dame de La Salette, parle tout naturellement de sa « miséricordieuse »  Apparition.
Après tout, chaque révélation privée, que ce soit La Salette ou les visions de Sainte Faustine, est une manifestation de la miséricorde de Dieu. La prière, « Jésus, j'ai confiance en vous, » qui accompagne l'image de la Miséricorde Divine, résume parfaitement pourquoi Marie est venue à La Salette. Son peuple n'a plus de confiance en son fils. Ils ont négligé les sacrements et abusé de son nom, blâmant son fils, au lieu d'eux-mêmes, pour leurs souffrances.
Jésus a dit a St. Faustina, « fait appel à ma miséricorde au nom des pécheurs. » Nous invoquons Notre Dame de La Salette comme réconciliatrice des pécheurs. En toute l'humilité, n'oublionspas de nous compter parmi eux !
Traduction: Paul Dion



 (Hechos 4:32-35, 
1 Juan 5:1-6, 
Juan 20:19-31)
Padre Rene Butler,MS


En un sentido, todas las lecturas de hoy se resumen en aquella frase que se repite tres veces en el Salmo Responsorial: “Su misericordia permanece para siempre”. No es una sorpresa, ya que podríamos decir lo mismo de toda la Sagrada Escritura. Y también podríamos decir lo mismo de la Aparición y del Mensaje de Nuestra Señora de La Salette. No es una novedad de que aquellos que aman a Nuestra Señora de La Salette hablen con mucha naturalidad de la “misericordiosa” Aparición.
Toda Revelación es una manifestación de la misericordia de Dios. Ya sea que hablemos de la revelación “pública” contenida en la Escritura o en la Tradición, o de la revelación “privada” como la que se le fue dada a los niños de La Salette, y la recibida por Santa Faustina,  que puso las bases para la devoción a la Divina Misericordia.
 “La paz sea con ustedes” dijo Jesús a sus discípulos, disipando misericordiosamente el miedo que los tenía tras puertas cerradas. El llamado de María, “Acérquense, hijos míos, no tengan miedo”, llenó inmediatamente de paz a Maximino  y Melania.
Las palabras de Jesús a Tomás, “No seas incrédulo sino hombre de fe” encuentran un eco resonante en La Salette. Al leer  la primera carta de Juan, “los mandamientos de Dios no son una carga”,  María con misericordia y amor nos hace recordar nuestro deber para con Dios, y con las visión profética de las buenas cosas que están por venir, ella espera que su pueblo desee ardientemente volver a Dios y busque su perdón.
Todo es pura misericordia, el fruto de la compasión. La actitud compasiva de Jesús hacia Tomás es un manifestación de la misericordia. Es también la unidad de corazones y de mentes de la comunidad de los creyentes que los lleva a compartir lo que tienen. No es por nada que hablamos de las “obras” de misericordia, porque sabemos que la misericordia no es solo un sentimiento sino una manera de actuar con respecto a los demás. 
Cuando decimos, “Señor, ten Misericordia” estamos pidiendo por lo menos dos cosas: ayuda en tiempos de desolación y perdón de los pecados, es decir: reconciliación con Dios.
Jesús le dijo a Santa Faustina: “Invoquen mi misericordia por los pecadores”. Nosotros invocamos a Nuestra Señora de La Salette como la reconciliadora de los pecadores. En humildad, no olvidemos  incluirnos a nosotros mismos entre los pecadores.
Traduccion: Hno. Moises Rueda, MS

lundi 6 avril 2015

LOVING PRESENCE -- PRÉSENCE D'AMOUR -- PRESENCIA DE AMOR

Melinda Gallone
It was Holy Thursday.  My wife and I had celebrated our priesthood at the Chrism Mass on Tuesday evening.  It was the perfect introduction to the Sacred Triduum.  The immense church was filled and every person there seemed to be deeply engaged in the Sacrament.  The homily was very good, but stopped, rather than ended in what the French call "a fish tail."  It was a well crafted 1,000 word effort.
Wednesday was a day of prayer, organizing the work area and preparing to spend a day or so at home, including Holy Thursday and Good Friday. You can tell by the lovely watercolor that this is about Holy Thursday, in a way, but, as the saying goes, "you really had to be there..."
So, let's go there.
After a lifetime of hearing Holy Thursday sermons and homilies about humility, service, the glories of the ordained priesthood and the role of the priesthood infused at Baptism, etc. I heard one that got my attention and sent me away richer for the experience.
It turns out that it was the personal testimony of the Vietnamese Priest at the altar.
He started by telling us that the Sacred Triduum is a celebration of boundless love.  Jesus enveloped in a towel and washing the feet of the disciples is a picture of infinite, eternal love brought to us from heaven.  Now the parable part of the story.

You have heard parts of my life experience and you are living a parrt of it with me now.  You know that I escaped from Viet Nam with my brother and sister.  I was ten years old.  We got to a refugee camp where we lived for two years.  I was miserable.  My brother and sister did what they could for me.  Then one day a priest appeared.  A big white man who was a powerful presence in the camp.  He arrived there from Australia.  He was kind, but there was not much, if anything that he could do for me.
His presence there was a mystery to me.  Why would a person such as he come from a rich, comfortable country like Australia to a refugee camp?  How could a person such as he be happy in such a place as this?  Yet, there he was, always calm, always happy, always available, always kind, always more than anything, he was filled with love for everyone..  He was THERE.
It was he whom God used to convince me that I should be a priest.  Now I am not in a refugee camp any more.  I am no longer miserable.  I can't do much for anybody except to be present.  I can't do much for anyone except to love, just like Jesus, just like the priest in the refugee camp, be there in love. 
I am comfortable with that, and here is why.
The priest could do small things for us, and he did.  Of course it was never enough.
I can do small things for you and of course, they would never be enough.

When we give something to someone, or do something for some one, it always has limits.  We only have one thing that we can do that doesn't have any limit.  That is our loving presence.  Loving presence is a spiritual gift that has no bounds.  Love is infinite and it is eternal.  Love that is brought to the world, to those who need it, by our presence is God's infinite and never ending gift to them.  That's what Jesus brought to His disciples.  It is what Jesus brings to us.  It is what we can bring to others by being present.  It's what we will bring with us to heaven too, by the way


C'était le jeudi Saint.  Mon épouse et moi avions fêté notre sacerdoce a la Messe chrismale le mardi soir.  Ce fut  l'introduction parfaite au saint Triduum.  L'immense église était remplie, et chaque individu semblait être profondément engagé dans le moment sacramental.  L'homélie fut bonne, mais s'arrêta sans decrescendo, « une queue de poisson. »  C'était un bon effort de 1000 mots, pas plus.
Mercredi était un jour de prière, nous avons mis un peu d'ordre dans notre espace de travail et nous nous sommes préparés à passer un jour ou deux à la maison-mère a une distance de 160 kilomètres.  L'intention était d'y passer le Jeudi Saint ainsi que le vendredi. Vous pouvez dire par la belle aquarelle qu'ici il s'agit du Jeudi Saint, en quelque sorte, mais, comme dit le dicton, « il fallait vraiment être là... »
Donc, allons-y.
Après une vie quand j'ai ecoute un tas de sermons et homélies sur l'humilité, sur le service, sur les gloires du sacerdoce ordonné et le rôle de la prêtrise infusée au baptême, etc.. durant la messe du jeudi Saint, cette fois j'ai entendu quelque chose qui a attiré mon attention et m'a laissé plus riche que je ne l’était auparavant.
Il s'avère que c'était le témoignage personnel du prêtre vietnamien à l'autel.
Il a commencé par nous dire que le Triduum sacré est une célébration de l'amour infini.  Jésus enveloppé dans une serviette et lavant les pieds des disciples est une image de l'amour infini, Éternel et apporté du ciel.  Maintenant, en continuation, la partie de l'histoire qui est une vraie parabole.
Le prêtre, en paraphrase, non une citation.
Vous avez entendu parler de certaines parties de mon expérience de  vie et vous vivez une part de celle-ci avec moi en ce moment.  Vous savez que je me suis échappé du Viet Nam avec mon frère et ma sœur.  J'avais dix ans.  Nous sommes arrivés à un camp de réfugiés où nous avons vécu pendant deux ans.  J'étais malheureux.  Mon frère et ma sœur faisaient ce qu'ils pouvaient pour moi.  Puis un jour un prêtre est apparu.  Un grand homme blanc qui avait une forte présence dans le camp.  Il est arrivé d'Australie.  Il était gentil, mais il n'y avait pas beaucoup qu'il pouvait faire pour moi.
Sa présence parmi nous présentait un mystère pour moi.  Pourquoi une personne comme lui serait-il venu d'un pays riche et confortable comme Australie pour vivre dans un camp de réfugiés ?  Comment une personne comme lui pouvait être heureuse dans un endroit comme celui-ci ?  Pourtant, il était toujours là, toujours calme, toujours heureux, toujours disponible, toujours aimable, toujours plus que tout, il était rempli d'amour pour tout le monde...  Il était LÀ.
C'est lui que Dieu a utilisé pour me convaincre que je devrais être un prêtre.  
Maintenant je n'habite plus un camp de réfugiés.  Je ne suis plus misérable.  Je ne peux pas faire beaucoup pour tout le monde, mais je peux être présent.  Je ne peux pas faire beaucoup pour ceux qui ont des besoins hors de mes capacités, à l'instar de Jésus, je peux offrir mon amour et l'amour de Dieu, tout comme le prêtre dans le camp de réfugiés, je peux être là dans l'amour. 

Je suis à l'aise avec ça, et Voici pourquoi.

Le prêtre pouvait faire de petites choses pour nous, et il l'a fait.  Bien sûr ce n'était jamais suffisant.
Je peux faire des petites choses pour vous et bien sûr, elles ne suffiront jamais.
Quand nous donnons quelque chose à quelqu'un, ou nous faisons quelque chose pour quelqu'un, il y a toujours des limites.  Nous avons seulement une chose que nous pouvons faire et qui n'a aucune limite.  C'est notre présence d'amour.  La présence pleine d'amour est un don spirituel qui n'a pas de limites.  L'amour est infini et éternel.  L'amour que nous apportons au monde, à ceux qui en ont besoin, par notre présence, est un don de Dieu sans fin et sans limite pour eux.  C'est ce que Jésus a apporté à ses disciples.  C'est ce que Jésus nous apporte.  C'est ce que nous pouvons apporter aux autres en étant présent.  C'est ce que nous apporterons avec nous vers le ciel aussi, qu'il soit dit en passant.






Era Jueves Santo.  Mi esposa y yo habíamos celebrado nuestro sacerdocio en la Misa Crismal en la noche del martes.  Era la perfecta introducción al Triduo Sacro.  La inmensa iglesia estaba llena y cada persona allí parecía estar profundamente involucrado en el Sacramento.  La homilía fue buena, pero se detuvo, más bien que terminó en lo que los franceses llaman "cola de pescado".  Fue un bueno esfuerzo de 1000 palabras.
El miércoles fue un día de oración, la organización del área de trabajo y nos prepariamos para pasar un día o dos en casa, incluyendo el Jueves Santo y el Viernes Santo. Usted puede averiguar por la preciosa acuarela que se trata de Jueves Santo, en cierto modo, pero, como dice el refrán, "que realmente tenía que estar ahí ..."
Por lo tanto, vamos a ir allí.
Después de una vida de escuchar sermones y homilías en Jueves Santo acerca de la humildad, el servicio, las glorias del sacerdocio ordenado y el papel del sacerdocio infundido en el Bautismo, etc. oí uno que me llamó la atención y me dejó más rico por la experiencia.
Resulta que era el testimonio personal del sacerdote en el altar.
Empezó diciéndonos que el Triduo sacro es una celebración de amor sin límites.  Jesús envuelto en una toalla listo para lavar los pies de los discípulos es una imagen de amor infinito y eterno que nos ha traído del cielo.  Ahora la parte de la historia que sirve de parabola.  Habla el sacerdote.

Ustedes han oído partes de mi experiencia de vida y estáis viviendo una parte de ella conmigo ahora.  Ustedes saben que me escapé de Viet Nam con mi hermano y hermana.  Yo tenía diez años.  Llegamos a un campo de refugiados, donde vivimos durante dos años.  Me sentía miserable.  Mi hermano y mi hermana hicieron lo que pudieron para mí.  Entonces, un día apareció un sacerdote.  Un gran hombre blanco que era una poderosa presencia en el campamento.  Llegó allí desde Australia.  Era amable, pero no había mucho, si nada de lo que él podía hacer por mí.
Su presencia allí era un misterio para mí.  ¿Por qué una persona como él quiere venir de un país rico, cómodo como Australia a un campo de refugiados?  ¿Cómo podría una persona como él ser feliz en un lugar como este?  Sin embargo, allí estaba, siempre tranquilo, siempre feliz, siempre disponible, siempre amable, siempre más que nada, que estaba lleno de amor para todo el mundo ..  Él estaba ALLÌ.
Fue él quien Dios usó para convencerme de que debo ser sacerdote.  Ahora no vivo más en un campo de refugiados.  Ya no soy miserable.  No puedo hacer mucho para nadie excepto para estar presente.  No puedo hacer mucho para nadie excepto dar el amor, al igual que Jesús, al igual que el sacerdote en el campo de refugiados, puedo estar allí en el amor. 

Me siento cómodo con eso, y ve dico el por qué.

El sacerdote Australiano podía hacer pequeñas cosas para nosotros, y lo hizo.  Por supuesto nunca era suficiente.
Yo puedo hacer cosas pequeñas para ustedes y, por supuesto, nunca sería suficiente.
Cuando damos algo a alguien, o hacemos algo por alguien, siempre tiene límites.  Tenemos solamente una cosa que podemos hacer que no tiene ningún límite.  Esa es de estar amorosamente presente.  La presencia en amor es un don espiritual que no tiene límites.  El amor es infinito y es eterno.  El amor que es traído al mundo, a los que lo necesitan, por nuestra presencia, es un regalo infinito e inagotable de Dios para ellos.  Eso es lo que Jesús llevó a sus discípulos.  Es lo que Jesús nos trae.  Es lo que podemos traer a otros al estar presente por ellos.  Es lo que vamos a llevar con nosotros al cielo también, por cierto