Faith-Work
(Isaiah 50:5-9;
James 2:14-18;
Mark 8:27-35)
Fr. Rene Butler MS
One of the theological issues that has divided Catholics and Protestants over the centuries has been whether we are saved by faith or by works, by believing in Jesus or by keeping the commandments.
The message of Our Lady of La Salette, with its very specific references to her people’s failure to observe certain commandments, would appear to have the focus on works. This perception, however, would not be accurate.
In John 8:29 Jesus says: “This is the work of God, that you believe in the one he sent.” Faith is a work. For believers, it is the first act opening the door to salvation.
Faith is expressed and confirmed by other acts or works, which show that we are indeed followers of Christ. St. James states clearly that our faith is dead without them. Faith is what saves, but it must be a living faith. To remain alive, faith needs to be nourished.
The point of Mary’s words at La Salette is that her people’s faith is anemic because it has not been nourished. They do not pray. They do not go to Mass. They do not observe Lent. They do not respect the Lord’s name. The material famine that the Beautiful Lady predicts reflects the spiritual starvation to which her people have been subjecting themselves.
Living our faith is not automatic. Even church attendance does not of itself guarantee a living faith. Simon Peter is a good example. At one moment he professed his faith in Jesus as the Christ, but then he refused to believe what Jesus said about his passion and resurrection.
Faith is a choice “for” Jesus. That choice lives and grows in and through other choices—for God, for neighbor. The original choice, the act of faith, is renewed and refreshed, kept alive and healthy, each time we consciously choose to act in certain ways because we are believers.
Mary’s call to reconciliation is far more than a reminder of our duty. She wants us to have our faith and live it, too.
In this sense, the distinction between faith and works becomes almost academic. In Christian life the two really become one. It is “Faith-work.”
La Fe y las Obras
(Isaias 50:5-9;
Santiago 2:14-18;
Marcos 8:27-35)
Padre Rene Butler MS
Uno de los temas teológicos que han dividido a Católicos y Protestantes a lo largo de los siglos ha sido el si somos salvados por la fe o por las obras, por creer en Jesús o por cumplir los mandamientos.
El mensaje de Nuestra Señora de La Salette, con sus referencias específicas al pueblo por sus faltas a la hora de cumplir ciertos mandamientos, aparentaría enfocarse en las obras. Esta percepción, sin embargo, no es precisa.
En Juan 8, 29 Jesús dice: “Esta es la obra de Dios, que ustedes crean en el que ha sido enviado” La fe es una obra. Para los creyentes, es la primera acción que abre las puertas a la salvación.
La fe se expresa y se confirma con otros hechos y obras, lo cual demuestra que de verdad somos seguidores de Cristo. Santiago declara claramente que nuestra de fe sin obras está muerta. La fe es lo que salva, pero tiene que ser una fe viva. Para permanecer viva, la fe necesita ser alimentada.
Lo central de las palabras de María en La Salette es que la fe de su pueblo está anémica porque no fue alimentada. No hay oración, no van a la misa, no observan la cuaresma y no respetan el nombre del Señor. El hambre material que la Bella Señora predice refleja la debilidad espiritual en la cual su pueblo estaba viviendo.
Vivir la fe no es algo que se da automáticamente, aun la asistencia a la Iglesia por sí misma no es garantía de vivencia de la fe. Simón Pedro es un buen ejemplo. En un momento profesaba su fe en Jesús como el Cristo, pero luego se negó a creer lo que Jesús dijo a cerca de su pasión y resurrección.
La fe es una opción “por” Jesús. Esta opción vive y crece en y a través de otras opciones – por Dios, y por el prójimo - . La opción original, el acto de fe, se renueva y revitaliza, se mantiene vivaz y saludable, cada vez que concienzudamente elegimos actuar de cierta manera porque somos creyentes.
La llamada de María por la reconciliación es más que el recuerdo de nuestro deber. Ella también quiere que nos apropiemos de nuestra fe y la vivamos plenamente
En este sentido, la distinción entre fe y obras se convierte en algo casi académico. En la vida Cristiana las dos se hacen una sola. Es “la fe y las obras” todo junto.
FOI
- OEUVRE
(Esaïe
50: 5-9;
Jacques
2: 14-18;
Marc
8: 27-35)
Père
René Butler MS
Une
des questions théologiques qui a divisé les catholiques et les protestants au
cours des siècles a été de savoir si nous sommes sauvés par la foi ou par les
œuvres, en croyant en Jésus ou en gardant les commandements.
Le
message de Notre-Dame de La Salette, avec ses références très spécifiques au
manque de son peuple à observer certains commandements, semble être cible sur
les œuvres. Cette perception, cependant, ne serait pas exacte.
Dans
Jean 8:29 Jésus dit: "Ceci est l'œuvre de Dieu que vous croyez en celui qu'il
a envoyé." La foi est une oeuvre, un travail. Pour les croyants, la foi
est le premier acte qui ouvre la porte au salut.
La
foi est exprimée et confirmée par d'autres actes, des œuvres, qui montrent que
nous sommes vraiment des disciples du Christ. St. Jacques indique clairement
que sans eux, notre foi est morte . La foi est ce qui sauve, mais il faut que
ce soit une foi vivante. Pour rester en vie, la foi a besoin d'être nourrie.
Le
point des paroles de Marie à La Salette est que la foi de son peuple est
anémique, car elle n'a pas été nourrie. Le gens ne prient pas. Ils ne vont pas
à la messe. Ils ne respectent pas le carême. Ils ne respectent pas le nom du
Seigneur. La famine matérielle que la Belle Dame prédit reflète la famine
spirituelle à laquelle son peuple s'est soumis par lui-même, par sa propre
faute.
Vivre
notre foi est pas automatique. Même la fréquentation de l'église, en soi, ne
garantit pas une foi vivante. Simon-Pierre est un bon exemple. A un moment, il
professait sa foi en Jésus comme le Christ, mais il a refusé de croire ce que
Jésus dit à propos de sa passion et sa résurrection.
La
foi est un choix "pour" Jésus. Ce choix vit et se développe dans et à
travers d'autres choix "pour" Dieu, "pour" le prochain. Le
choix initial, l'acte de foi, est renouvelé et rafraîchi, maintenu en vie et en
bonne santé, a chaque fois que nous choisissons consciemment à agir de
certaines façons parce que nous sommes des croyants.
L'appel
de Marie à la réconciliation est bien plus qu'un rappel a notre devoir. Elle
veut que nous ayons notre foi et que nous la vivions aussi.
En
ce sens, la distinction entre la foi et les œuvres devient presque académique. Dans
la vie chrétienne les deux deviennent vraiment un. C'est "l'oeuvre-foi."
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