July 6, 2014
14th Sunday in Ordinary Time
(Zechariah 9:9-10; Romans 8:9-13; Matthew 11:25-30)
Fr. Rene Butler, MS
Little Ones
Mélanie Calvat and Maximin Giraud would certainly fit the description
of “little ones” as stated by Jesus,
i.e. the opposite of “the wise and the learned;” even though there was a school
in their home town of Corps, they were uneducated.
Fr. Joseph Ross, M.S., believes that if Our Lady had appeared to a
priest, her story would never have been told, because the priest himself would
not have believed what he had seen and heard. One might doubt the accuracy of
that statement, but the fact remains that “wisdom and learning” can get in the
way. It appears that “meekness, which appears in the first reading and in the
Gospel, is a prerequisite.
The word “meek” conjures up a certain image. Mélanie, for example, was
by all reports small for her age—just under 15—and quite withdrawn. Maximin, on
the other hand, who had turned 11 a few weeks before the Apparition, was lively
and forward to the point of rudeness.
Neither one was meek in the conventional sense. But they were deprived
and dependent, and in that sense “obligatorily” or “socially” meek,” of no
particular importance to the world in which they lived.
There is no record that either of the children ever boasted, in later
life, of having seen the Blessed Virgin. In September 1861 Maximin, now 26, was
at La Salette and once again told the story of what he had seen and heard there
as a boy. At the end, when he described the Beautiful Lady’s disappearance, he
commented: “She left me here, with all my faults.”
Maximin and Mélanie lived good but unsettled lives. No one has ever
accused them of any wrongdoing in their personal behavior, but neither did they
rise to any level of greatness, though Mélanie did have a certain following. In
a real sense they remained “little ones” to their death, he in 1875 at the age
of 39, she in 1904 at 63.
They are models to us. We too, with all our faults, can be faithful, in
genuine meekness, to the task that God has assigned us. Little ones we may be,
but empowered by God just the same.
Le 6 juillet 2014
14ieme dimanche en temps
ordinaire
(Zacharie 9:9-10; Romains
8:9-13, Matthieu 11:25-30)
Père Rene Butler, MS
Les tout petits
Mélanie Calvat et Maximin
Giraud tomberaient certainement sous la
description de "petits" comme indiqué par Jésus quand il remercie son
Père pour ne pas avoir révélé ces vérités aux « sages et aux savants». Même s’ il y avait eu une école dans leur
ville natale de Corps, ils n'avaient pas grand expérience scolaire.
Fr. Joseph Ross, MS, estime
que si Notre-Dame était apparu à un prêtre, l’histoire n'aurait jamais été
raconté, parce que le prêtre lui-même n'aurait pas cru ce qu'il avait vu et
entendu. On peut douter de l'exactitude de cette déclaration, mais le fait
demeure que "la sagesse et de l'apprentissage" peuvent bloquer la réception
et la perception de certaines expériences. Il semble que "la douceur, qui
apparaît dans la première lecture et dans l'Evangile, est une condition
préalable à l’ouverture de l’esprit."
Le mot «docile» évoque une
certaine image. Mélanie, par exemple, était, selon tous les rapports, petite
pour son âge, un peu moins de 15, et très retirée. Maximin, d'autre part, qui
avait complu 11 ans quelques semaines avant l'Apparition, était animé et avait
la tendance a être un peu polisson.
Ni l'un ni l’autre n’était docile
dans le sens conventionnel. Mais ils étaient dépourvus et dépendants, et en ce
sens "obligatoirement" ou "socialement" docile ", n’ayant
point d'importance particulière pour le monde dans lequel ils vivaient.
Il n'y a aucune trace que ces
enfants s’auraient vanté, au courant de leur vie d’adultes, d'avoir vu la
Sainte Vierge. Au mois de Septembre 1861 Maximin, qui avait maintenant 26 ans,
était à La Salette et encore une fois avait raconté l'histoire de ce qu'il
avait vu et entendu là comme un petit garçon. A la fin, quand il avait décrit
la disparition de la Belle Dame, il a déclaré: "Elle m'a laissé ici, avec tous
mes défauts."
Maximin et Mélanie ont vécu
de bonnes vies mais non bien réglées. Personne ne les a jamais accusé de faute
dans leur comportement personnel, mais n'ont pas non plus gravit des hauts niveaux
de grandeur. Mélanie a eu un certain nombre de partisans. Cependant, en réalité
ils sont restés "petits" jusqu’à leur décès ; lui en 1875 à
l'âge de 39 ans, elle en 1904 à 63.
Ils sont des modèles pour
nous. Nous aussi, avec tous nos défauts, pouvons être fidèles, en véritable humilité,
à la tâche que Dieu nous a assignée. Nous pouvons être « les tout-petits »
mais formidables tout de même dans le royaume par la force de Dieu.
06 de julio 2014
14 º Domingo del
Tiempo Ordinario
(Zacarías 9:9-10,
Romanos 8:9-13, Mateo 11:25-30)
Padre Rene Butler, MS
Pequeñitos
Mélanie Calvat y
Maximin Giraud sin duda se encajan en la descripción de los "más
pequeños" como dice Jesús, es decir, a lo contrario de "los sabios y
de los entendidos." A pesar de que
había una escuela en su ciudad natal de Corps, no tenían escolaridad.
Fr. Joseph Ross, MS,
cree que si la Virgen se apareció a un sacerdote, nunca se hubiera contado su
historia, debido a que el mismo sacerdote, no lo hubiera creído lo que había
visto y oído. Uno podría dudar de la exactitud de esa declaración, pero el
hecho es que "la sabiduría y el aprendizaje" pueden ponerse como obstáculos
a la percepción y la aceptación de la verdad. Parece que "la mansedumbre,
que aparece en la primera lectura y en el Evangelio, es un requisito previo.
La palabra
"manso" evoca una imagen determinada. Mélanie, por ejemplo, fue por
todos los informes pequeña para su edad-algo menos de 15 y bastante retirado.
Maximin, por otra parte, que se había cumplido 11 unas semanas antes de la
Aparición, estaba animado y hacia adelante hasta el punto de ser descortés.
Ninguno de los dos fue
manso en el sentido convencional. Pero ellos fueron privados y dependientes, y
en ese sentido "obligatoriamente" o "socialmente" mansos. No tuvieron importancia especial
para el mundo en que vivían.
No hay constancia de
que ninguno de los niños nunca se jactó, en la edad adulta, de haber visto a la
Santísima Virgen. En septiembre 1861 Maximin, ahora de 26 años de edad, se
encontraba en La Salette y una vez más contó la historia de lo que había visto
y oído allí como un niño. Al final, cuando describió la desaparición de la
señora hermosa, comentó: "Ella me dejó aquí, con todos mis defectos."
Maximin y Mélanie
vivieron vidas buenas, pero no liquidadas. Nadie les ha acusado de ningún
delito en su comportamiento personal, pero tampoco que la altura de cualquier
nivel de la grandeza, aunque Mélanie tenía un cierto seguimiento. En un sentido
real se quedaron "pequeños," Maximin se murio, en 1875, a la edad de 39, Melania,
en 1904 a los 63 años.
Son modelos a nosotros.
También nosotros, con todos nuestros defectos, podemos ser fieles, en una
verdadera mansedumbre, a la tarea que Dios nos ha asignado. Los más pequeños
que sean, pero fortalecidos por Dios de la misma manera.