(Isaiah 55:1-3;
Romans 8:35-39;
Matthew 14:13-21) 18th
Sunday in Ordinary Time
Reflection: Fr. Rene Butler, MS
In any culture, you can tell the importance of an event in
its history by the number of ways it is told. By that standard, Jesus’ feeding
of the multitude is one of the most important events in the Gospels. Not only
does it appear in Matthew, Mark, Luke and John, but Matthew and Mark both have
two different accounts, one in which 5,000 are fed and, in the other, 4,000.
Such a miracle would have been most welcome in the France of
1846, as the famine that began the previous year was only getting worse. Our
Lady of La Salette did promise that “rocks and stones will be turned into heaps
of wheat;” but that is very different, more reminiscent of today’s reading from
Isaiah. Before reaching that turning point in her discourse, she had said, “If
you have wheat, you must not sow it,” insisting no harvest would come of it.
For farmers, famine means they have failed. The
cause—drought, flood, insects—doesn’t matter. Not only have they not produced
enough to sell, but they cannot even provide for their families, and find
themselves often deep in debt. I am reminded of what the mother of a farming
family in Iowa told me, “In this State, the only legalized form of gambling is
farming.”
The Beautiful Lady saw her people pinning their hopes
(gambling) on their own efforts. Worse, when their efforts failed, they blamed
God; Mary says, “You swore, and threw in my Son’s name.”
The very fact that Mary came to La Salette shows her deep
concern for her people’s plight. She addressed its underlying cause, their lack
of living faith, and their failure to practice even what weak faith they had.
St. Paul reminds us today that nothing “will be able to
separate us from the love of God in Christ Jesus our Lord.” He expresses his
own strong faith, assuring others they have nothing to fear ultimately from any
danger or threat, including famine.
Mary addressed people of weak faith, encouraging them to
nourish it, and in her own way feeding them by showing them how they were to be
fed.
(Isaïe 55:1-3;
Romains 8:35-39,
Matthieu 14:13-21) 18 dimanche du temps ordinaire
Pere Rene Butler, MS
Dans quelque
culture que ce soit, vous pouvez dire
l'importance historique d'un événement de par le nombre de façons, qu'il est mentionné.
Selon cette norme, l'alimentation de Jésus de la multitude est un des
événements le plus important dans les Evangiles. Non seulement apparaît-il chez
Matthieu, Marc, Luc et Jean, mais Matthieu et Marc ont tous deux, deux comptes
différents, l'un selon lequel 5,000 sont nourris et, dans l'autre, 4000.
Un tel miracle
aurait été très bienvenu dans en France en 1846, comme la famine qui avait
commencé l'année précédente devenait de plus en plus grave. Notre-Dame de La
Salette a promis que "les roches et les pierres seront transformés en tas
de blé," ce qui est très différent, plus rapproche à l'histoire d'Isaie
que nous lisons aujourd'hui. Avant d'atteindre ce point pivotal dans son
discours, elle avait dit: «Si vous avez du blé, il ne faut pas semer»,
insistant sur le fait qu'aucune récolte n'en resulterai.
Pour les
agriculteurs, la famine signifie qu'ils ont échoué. La cause -- la sécheresse,
les inondations, les insectes --n'importe. Non seulement n'ont-ils pas produit
assez pour vendre, mais ils ne peuvent même pas subvenir à leurs familles. Ainsi, ils se retrouvent souvent profondément
en dette. Je me souviens de ce que la mère d'une famille d'agriculteurs dans
l'Iowa (EEUU) m'a dit: «Dans cet État, la seule forme légalisée de jeu est
l'agriculture."
La Belle Dame a
vu son peuple poser leurs espoirs (jeu) sur leurs propres efforts. Pire encore,
lorsque leurs efforts ont échouaient, ils blâmerent Dieu; Marie dit: «Vous avez
juré, et vous y avez mis le nom de mon fils au milieu."
Le fait même que
Marie est venue à La Salette montre sa profonde préoccupation pour le sort de
son peuple. Elle a abordé la cause sous-jacente de leur manque de foi vivante,
et leur incapacité de pratiquer même ce peu de foi qu'ils avaient.
Saint Paul le
nous rappelle aujourd'hui que rien "ne pourra nous séparer de l'amour de
Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur." Il exprime sa foi solide, assurant
d'autres, qu'en fin de compte ils n'ont rien à craindre de tout danger ou
menace, y compris la famine.
Marie adressait
ses gens de peu de foi, en les encourageant à nourrir cette foi et en sa façon
les nourrissant en leur montrant comment ils devaient être nourris.
Traduction, Paul Dion
(Isaías 55:1-3,
Romanos 8:35-39,
Mateo
14:13-21) 18 º Domingo del Tiempo Ordinario
Padre Rene Butler, MS
En cualquier cultura, puede indicar la
importancia de un evento histórico por el número de formas en que se le menciona.
Según esa norma, la alimentación de la multitud por Jesus es uno de
los eventos más importante en los Evangelios. No sólo aparece en Mateo, Marcos,
Lucas y Juan, demas, Mateo y Marcos ambos tienen dos cuentas distintas, una en
la que 5.000 son alimentados y, en la otra, 4000.
Tal milagro habría sido muy bienvenido en
la Francia de 1846, ya que el hambre que comenzó el año anterior sólo estaba
empeorando. Nuestra Señora de La Salette prometió que "las rocas y las
piedras se convirtieron en montones de trigo," pero eso es muy diferente,
que esta más semejante a la historia de hoy de Isaías. Antes de llegar a
ese punto pivotar en su discurso, había dicho: "Si ustedes tienen el
trigo, no hay que sembrarlo", insistiendo que una cosecha no vendría
de la misma.
Para los agricultores, el hambre significa
que han fracasado. La causa -- la sequía, las inundaciones, los insectos--no
importa. No sólo no han producido lo suficiente para vender, tambien ni
siquiera pueden mantener a sus familias, y se encuentran a menudo lleno de
deudas. Me acuerdo de lo que la madre de una familia de agricultores en Iowa
(EEUU) me dijo: "En este estado, la única forma legalizada de los juegos
de azar es la agricultura."
La Hermosa Señora vio su pueblo poner sus
esperanzas (de juego) en sus propios esfuerzos. Peor aún, cuando sus esfuerzos
fracasaron, echaron la culpa a Dios; María dice: "Jurastais, y
puseistes el nombre de mi Hijo in medio."
El mismo hecho de que María vino a La
Salette muestra su profunda preocupación por la situación de su pueblo. Se
dirigió a su causa subyacente, su falta de fe viva, y su incapacidad para
practicar aún la fe débil que tenían.
St. Paul nos llama a l’atencion hoy que
nada "podrá separarnos del amor de Dios en Cristo Jesús Señor
nuestro." Expresa su profunda fe, asegurando que otros no tienen nada que
temer en última instancia, de cualquier peligro o amenaza, incluyendo el
hambre.
María se dirigió a la gente de fe débil,
animándoles a nutrirla, y en su propia manera de alimentarlos, mostrándoles
cómo debían ser alimentados.
Traduccion: Alma Ruiz
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