(Genesis 2:18-24;
Hebrews 2:9-11;
Mark 10:2-16)
Fr. Rene Butler MS
“Come closer, children, don’t be afraid.” These were the Beautiful Lady’s first words to Mélanie and Maximin at La Salette.
If we compare these two children to St. Faustina (Divine Mercy) or St. Margaret Mary (Sacred Heart), we could be tempted to say, “What was Mary thinking? These children are not good candidates for an apparition!” Both were uneducated, the boy was flighty, the girl was withdrawn. They never went to church. Most people would have said that such children should be seen and not heard.
That was in fact largely the case. Their family life left a lot to be desired. Mélanie especially knew almost no affection in a hopelessly poor family. Maximin’s stepmother cared little for him.
In today’s Gospel the disciples rebuked people who brought the little children to Jesus for him to touch them. It doesn’t matter why. What does matter is why Jesus said not to turn them away: “The Kingdom of God belongs to such as these.”
The Kingdom of God is not the exclusive domain of saints. It is not reserved for monks or nuns or theologians or composers of great Church music, etc. There is abundant room for ordinary, simple persons, even little children. Actually, the simpler the better. Monks, nuns, theologians, composers and the long, long list included in the “etcetera” all need to “accept the Kingdom of God like a child.”
What better choice, then, for Mary’s purposes, than these unlettered, unchurched children? Their simplicity, even their faults made them the ideal choice. No one could imagine them memorizing such a message, much less inventing it, especially when they had only just met a day or two earlier. The commission investigating the Apparition came to the obvious conclusion—these children were neither deceiving nor deceived.
I entered the La Salette high school seminary in 1958, at the age of 13. There were forty-two first-year seminarians that year. Of those, two are La Salette Missionary priests today. If any persons, during those first years, had been asked to pick out the two who would “make it,” they would never have picked me or my best friend.
Mary continues to make unexpected choices.
Dejen que los niños vengan a mí.
(Génesis 2:18-24;
Hebreos 2:9-11;
Marcos 10:2-16)
Padre Rene Butler MS
“Acérquense, hijos míos, no tengan miedo” Estas fueron las primeras palabras de la Bella Señora a Melania y Maximino en La Salette.
Si comparamos a estos dos niños con Santa Faustina (La Divina Misericordia) o Santa Margarita María (Sagrado Corazón) podríamos sentirnos tentados a decir, “¿En que estaba pensando María?” ¡Estos niños no son buenos candidatos para una aparición! No tenían educación, el niño era distraído, la niña era taciturna. Nunca fueron a la iglesia. La mayoría de la gente habría dicho que a estos niños no había que tomarlos en cuenta ni siquiera hacerles caso.
Esa era la verdad de la situación. La vida de sus familias dejaba mucho que desear. Melania especialmente no conocía el afecto y su familia era extremadamente pobre. La madrastra de Maximino se ocupaba muy poco de él.
En el Evangelio de hoy, los discípulos reprendían a la gente que traía a sus hijos a Jesús para que les tocara. No importa por qué. Lo que sí importa es el por qué Jesús dijo que no se lo impidan: “El Reino de Dios pertenece a los que son como ellos”
El Reino de Dios no es solo para los santos. No está reservado para monjes o monjas o teólogos o compositores de hermosa música sacra, etc. Hay mucho lugar para personas simples y normales, y para los pequeños. Para decirlo de manera clara y simple, monjes, monjas, teólogos, compositores y una lista, una larga lista que está en el “etc.”, todos tienen que “aceptar el Reino de Dios como un niño”
¿Qué mejor elección, entonces, para el plan de María, que estos niños analfabetos y que no iban a la Iglesia? Su simplicidad, y hasta sus defectos los convertían en ideales para ser elegidos. Nadie podía imaginarlos memorizando tamaño mensaje, mucho menos inventarlo, especialmente cuando ellos recién se habían conocido un día antes. La Comisión de investigación de la Aparición llegó a una conclusión obvia – estos niños no fueron engañados ni engañadores.
Yo entré en el Seminario del Colegio de La Salette en 1958, a la edad de 13 años. Había cuarenta y dos seminaristas de primer año aquel año. De todos ellos, dos son Sacerdotes Misioneros de La Salette hoy en día. Si a cualquier persona durante esos primeros años se le hubiera pedido elegir a dos que “llegarían hasta el final" nunca nos hubiera elegido a mí o a mi mejor amigo.
María sigue eligiendo de manera imprevisible.
Traduccion: Hno Moises Rueda MS
(Genèse 2: 18-24;
Hébreux 2: 9-11;
Marc 10: 2-16)
Fr. René Butler MS
"Approchez-vous, mes
enfants, n’ayez pas peur." Ce sont là
les premiers mots de la belle dame à Mélanie et Maximin à La Salette.
Si l'on compare ces deux
enfants à Sainte Faustine (Divine Miséricorde) ou St. Margaret Mary
(Sacré-Cœur), nous pourrions être tentés de dire: «Qu'est-ce qui aurait pu
passer par la tête de Mary ? A quoi
pensait-elle ? Ces enfants ne sont pas de bons candidats pour une apparition! » Tous deux étaient analphabètes ; le
garçon était volage, la jeune fille était retirée. Ils ne sont jamais allés à
l'église. La plupart des gens auraient dit que ces enfants auraient dû être vus
et non entendus.
Ce fut en fait largement le
cas. Leur vie de famille laissait beaucoup à désirer. Mélanie en particulier ne
sentait presque pas d'affection dans une famille désespérément pauvre. La
belle-mère de Maximin se souciait peu de lui.
Dans l'Évangile
d'aujourd'hui, les disciples reprirent ceux qui ont amené les petits enfants à
Jésus pour qu’il puisse les toucher. Il n'a pas d'importance pourquoi.
Qu'est-ce qui compte est la matière que Jésus leur a dit de ne pas les
détourner: «Le Royaume de Dieu appartient à de tels que ceux-ci. »
Le Royaume de Dieu n’est pas
le domaine exclusif des saints. Il n’est pas réservé aux moines ou les
religieuses ou les théologiens ni les compositeurs de haute musique ecclésiale,
etc. Il y a de la place en abondance pour les personnes simples, ordinaires,
même les petits enfants. En fait, le plus simple, le mieux. En effet, les
moines, les nonnes, les théologiens, les compositeurs et ceux dans la longue,
longue liste de ceux inclus dans le "etc." ont tous besoin
"d'accepter le Royaume de Dieu comme un enfant."
Quel meilleur choix, alors,
pour les besoins de Mary, que ces illettrés, des enfants non-croyants? Leur
simplicité, même leurs défauts rendent le choix idéal. Personne ne pouvait
imaginer qu’ils auraient pu mémoriser un tel message, beaucoup moins
l'inventer, surtout quand ils ne faisait qu’ un jour ou deux plus tôt qu’ils s’avaient
rencontré. La commission d'enquête sur l'Apparition est venu à la conclusion- c’est
évident que ces enfants ne sont ni trompeurs ni trompés.
Je suis entré dans l'école
secondaire séminaire des missionnaires de Notre Dame de La Salette en 1958, à
l'âge de 13 ans. Il y avait quarante-deux séminaristes de première année cette
année-la. Parmi eux, deux sont prêtres Missionnaires de La Salette aujourd'hui.
Si quelqu’un, au cours de ces premières années, aurait été défié de choisir les
deux qui seraient "réussis," ce n’aurait jamais été moi ou mon
meilleur ami qu’on aurait choisi.
Marie continue à faire des
choix inattendus.
Traduction: Paul Dion
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